Agilis in mobili

Le monde est en accélération et complexification permanente.

Ce n’est pas nouveau, le changement. Déjà Machiavel nous l’affirmait : « Un changement en prépare un autre ». Et avant lui, nos anciens grecs, tel Héraclite d’Ephèse et son fameux :  « Rien n’est permanent sauf le changement ».

Ce qui est nouveau, c’est que le changement est de plus en plus diffusé, rapide, profond.

Le premier accélérateur du changement est la mondialisation. Cette interconnexion croissante à l’échelle mondiale entre les personnes, les institutions, les lieux et, plus généralement, les sociétés, par-delà les frontières (nationales, continentales) génère l’accroissement des mouvements de capitaux financiers, des biens et services, des flux de personnes et de leurs savoirs, rendu possible par la deuxième révolution industrielle, celle de la mobilité. Prenez par exemple l’étude de l’INSEE (données 2018) sur le commerce mondial : de 1980 à 2017, son volume a été multiplié par un facteur 7 , tandis que le volume du PIB mondial a été multiplié par (seulement) 3,5. Pour un état, c’est voir ses frontières devenir poreuses : la libre circulation des hommes au sein de la CEE est une avancée sociale et humaine majeure et elle s’accompagne néanmoins de phénomènes qui déstabilisent les états et les entreprises (inégalités de salaire, de droits sociaux, de droits au soin, etc). Pour une Entreprise, c’est voir son terrain de jeu considérablement agrandi et c’est aussi un cortège de solutions à trouver (multilinguisme, multi-réglementations, multiculturel, multi horaires, et forcément multi-concurrentiel).

Le deuxième accélérateur du changement est l’informatique, considérée aujourd’hui comme la troisième révolution industrielle. L‘informatique, c’est Internet, les smartphones, les objets connectés, le “pay-per-view”… L’explosion actuelle a commencé dans les années 1980. Après l’arrivée en 2007 du premier d’entre tous, l’iPhone, et en moins de quinze ans, plus personne ne peut se passer de son orthèse favorite : le smartphone, cet objet qui nous offre le don d’ubiquité ; nous sommes connectés, c’est-à-dire reliés en permanence et en instantané , à nos amis, familles, collègues, Entreprise, comme si ils étaient là, physiquement, à côté de nous ou presque ; nous pouvons acheter de partout et se faire délivrer à la maison ; nous sommes abreuvés d’information en temps réel.

Cette troisième révolution industrielle, c’est la seconde révolution industrielle à la puissance dix, en terme d’impact, de rapidité de déploiement, de diffusion. 

Alors dans ce monde qui bouge toute le temps, et de plus en plus vite, seules les entreprises capables d’agilité (au vrai sens technique du mot) pourront définir les meilleurs choix pour optimiser l’effectuation de leur stratégie.

La devise chez Agil’Spaces, c’est donc bien : « agilis in mobili ».

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